L’épargne solidaire, une clé d’avenir
Bâtir c’est toujours susciter un autrement ; pour le Mouvement Habitat et Humanisme, via ses foncières, c’est d’abord rechercher pour les plus fragiles, des liens les arrachant à des situations insupportables.
J’entends parfois les critiques : HH s’occuperait trop d’argent, voire en gagnerait. Non.
Dans le respect de l’épargne confiée, il nous faut être attentifs à l’équilibre des comptes pour protéger votre épargne et parvenir à sortir un auto financement pour poursuivre la mission ; l’épargne collectée et investie n’a qu’une fonction : servir.
Actionnaire, vous n’investissez pas pour recevoir des dividendes mais entendez que la richesse créée soit orientée vers les plus fragiles afin qu’ils trouvent un habitat adapté. Chaque jour, confrontés à ces appels d’urgence, nous veillons grâce à vous à ce que les plus pauvres et les accidentés de la vie soient moins frappés par ce drame.
Notre objectif – et les bilans dument certifiés sans réserve le soulignent – est de faire gagner ceux qui se sentent perdus jusqu’à penser qu’ils n’auront jamais de place. Votre investissement, mieux que tous les mots, dit que vous ne désespérez pas d’en finir avec la misère.
Que d’articles, de lettres envoyées à des personnalités susceptibles de faire changer des réalités angoissantes ! Observons que la lueur offerte à ceux qui vivent de sombres situations, c’est vous qui la donnez de par une solidarité concrète qui fait exister.
Lorsque la porte d’un logement s’ouvre, c’est la fin d’un enfer que vous avez su défaire en souscrivant au capital de la foncière. Oui, sans jeu de mots, c’est capital ! Un nouvel espace de vie s’éveille pour ceux qui, franchissant la porte jusque-là fermée, disposent enfin d’une clé. Elle est pour nous banale, elle est pour eux vitale.
Victor Hugo, dans une de ses interventions à l’Assemblée Nationale, exprimait avec passion : « je ne suis pas, Messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde…, mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère ».
Nous sommes avec vous de ceux-là.
La dépendance liée à l’âge exige un soin et un prendre-soin indéfectibles. Quel drame que de voir des personnes, au soir de leur existence, isolées, sans forces, se débattre pour ne point sombrer. L’honneur est d’être à leurs côtés.
La recherche d’un toit, pour trop de personnes, est un cauchemar comme vient de le souligner ce très beau film, Rosie Davis, faisant mention de notre engagement.
Chacune des actions souscrites est porteuse de cette clé pour que le mur de la fatalité s’écroulant, un horizon s’éveille, il a pour nom la fraternité.
Ensemble, bâtissons-là.