14 janvier 2014 : petit-déjeuner du Club de l’Audace avec Philippe LEMOINE, Président du Forum Actions Modernité
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Petit déjeuner du Club de l'Audace du 14 janvier 2014
Le Club de l’Audace a accueilli Philippe LEMOINE, Président du Forum Actions Modernités ce mardi 14 janvier 2014 pour débattre de l’entreprise à l’ère numérique. Un échange très intéressant pour ouvrir 2014 et poursuivre les Petits-déjeuners du Club de l’Audace.
Directeur Général de LaSer depuis 1995, Philippe LEMOINE a toujours poursuivi une démarche d’études et de réflexion prospective par rapport à ses responsabilités de chef d’entreprise. En effet, au sein du Forum Actions Modernité qu’il préside, il associe des entreprises, des ONG, des syndicats, des politiques, des artistes pour construire un futur désirable à l’ère de la révolution des technologies d’information. Outre le secteur privé, Philippe LEMOINE s’est également investi dans le secteur public en participant notamment à la rédaction du rapport Nora-Minc publié en 1977 ou encore en étant Commissaire du gouvernement auprès de la Cnil de 1981 à 2009. Siégeant également au conseil d’administration de La Poste, Philippe LEMOINE est aussi Président du Comité « Innovation ouverte » du MEDEF et Président de la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING).
1980 : l’entreprise entre dans l’ère numérique
Entrés dans l’âge du numérique depuis 1980, l’entreprise est la cellule de base du numérique. Parmi les nombreuses révolutions technologiques et informatiques, Philippe LEMOINE présente le logiciel libre, véritable exemple de la mise en œuvre de l’intelligence collective puisque des personnes collaborent à un projet et peuvent se corriger en temps réel tout en respectant un environnement de travail précis. Wikipedia prouve la réussite de ce système où le travail collectif donne des résultats plus performants, ainsi il est parfois judicieux d’ouvrir ses données anonymisées à de nouveaux collaborateurs pour bénéficier ainsi nouvelles perspectives et talents.
De plus, il devient de plus en plus complexe de formuler des idées car comme le souligne Philippe LEMOINE nous avons débuté l’ère nano (10-9) qui touche aussi bien la technologie que la biologie. Du lancement de l’IPV6 au mouvement transhumaniste, on peut être pris de vertige face à tous ces bouleversements qui posent avant tout la question du rôle à jouer par les entreprises sur ces sujets.
La connaissance client, nouvelle richesse
Le Big Data au service de la connaissance client a été abordé au travers de l’exemple de la résistance de Tesco face à l’arrivée du géant américain Walmart (Asda) au Royaume-Uni. En effet, alors que Wallmart semble écraser toute concurrence par ses prix, Tesco a vu l’intérêt stratégique d’accélérer sa connaissance client via son programme de fidélité beaucoup plus poussé et a ainsi pu fidéliser sa clientèle et même développer ses ventes. Avec la connaissance exceptionnelle des géants comme Apple (via iTunes) et Amazon de chacun de leurs clients : comment maintenir la confiance des consommateurs ?
Enfin, à la question de savoir si le numérique détruit l’emploi, Philippe LEMOINE estime que le numérique permet à l’entreprise de revoir les ressorts de la dynamique de l’entreprise en associant « les deux RSE » à savoir les Réseaux Sociaux d’Entreprise et la Responsabilité Sociale des Entreprises. Le mécénat de compétences comme chez Google est une bonne pratique à mettre en place pour entretenir la motivation et la créativité des employés.
