18 septembre 2013 : petit-déjeuner du Club de l’Audace avec Didier SICARD, coordinateur de la Commission chargée de réfléchir aux modalités d’assistance au décès pour les personnes en fin de vie
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Petit déjeuner du Club de l'Audace avec Didier SICARD
Didier SICARD préside actuellement le Comité d’experts de l’Institut des données de santé.
Médecin et professeur de médecine à l’université Paris Descartes, Didier SICARD a été chef de service de médecine interne à l’hôpital Cochin, à Paris.
De mars 1999 à février 2008, il a été le président du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé. Il s’est alors intéressé à plusieurs thématiques comme les problèmes de la naissance et il a abordé les questions de limites et de droits dans le cadre de la série de débats sur l’éthique.
Il aborde régulièrement les nouveaux champs de réflexion liés à l’éthique médicale et notamment aux technologies de la procréation. Il n’hésite d’ailleurs pas à pointer les insuffisances concernant le manque de formation des médecins pour répondre à des questions éthiques de plus en plus nombreuses, et dénonce l’écart qui existe, en France, entre l’éthique et la pratique.
En juillet 2012, François HOLLANDE l’a nommé en tant que coordinateur d’une Commission chargée de réfléchir sur les modalités d’assistance au décès pour les personnes en fin de vie et il a rendu son rapport le 18 décembre 2012. Dans ce rapport, il porte un regard sévère sur une médecine sourde aux attentes des patients et il se prononce en faveur de la sédation terminale dans certains cas en appelant à appliquer la loi LEONETTI non pas à la lettre mais dans son esprit.
Alors que le Comité consultatif national d’éthique est resté réservé sur l’aide au suicide, le Président François HOLLANDE, a affirmé le 1er juillet dernier à Lorient qu’ « au terme d’un débat public national, il y aura, sans doute à la fin de l’année, un projet de loi qui en sortira fort de tout ce qui aura été dit et précisé à l’occasion de cette réflexion nationale ».
En attendant cette réflexion nationale, qui n’a d’ailleurs toujours pas commencé, le professeur SICARD est intervenu devant les membres du Club de l’Audace pour débattre de la question suivante : faut-il ou non en France ouvrir la voie à une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ?
